Press "Enter" to skip to content

French & Spanish

La physique des arcs-en-ciel En 2002, l’historien Pierre Miquel publiait Les mensonges de l’Histoire. « En histoire, écrivait-il à la première ligne de son avant-propos, le mensonge est l’activité la mieux partagée ». Il donnait ensuite comme titre à son premier chapitre une phrase limpide : « L’histoire ment comme elle respire » et précisait qu’elle le fait « sans vergogne ». Constat banal, l’historien, en effet, est un être social, inséré dans une société dominée par une classe dirigeante attachée à justifier historiquement sa domination. Certes, l’existence ne suffit pas à définir la conscience, mais elle y contribue et la conditionne. L’historien est souvent le reflet, conscient ou inconscient, de cette structure, même s’il veut et croit exprimer une vérité intemporelle et scientifique. Il lui est plus difficile qu’au mathématicien d’échapper à la pression sociale dominante, relayée entre autres par les divers moyens d’information, car l’histoire d’hier est partie prenante et constituante de l’histoire d’aujourd’hui, donc de la politique.

Si la propagande à laquelle donnent lieu les Croisades ou l’épopée de Jeanne d’Arc n’a guère de portée dans le monde actuel, les mensonges dont l’histoire contemporaine regorge y ont, eux, un effet politique direct. Ainsi, les délires inlassablement répétés d’innombrables « historiens » sur les bolcheviks et l’argent allemand… ou américain (sic) visent à présenter la  révolution d’octobre 1917 (et toute révolution) comme le produit de manipulations plus que douteuses. Dans la foulée, le Russe Vaksberg attribua à Lénine la gestion d’un laboratoire de poisons placé sous le contrôle de son redoutable secrétariat…pourtant composé exclusivement de dactylos et de sa propre épouse. De ce sinistre laboratoire jusqu’aux épurations sanglantes de Staline, il n’y aurait donc qu’un pas. On peut ranger dans la même catégorie les délires d’un universitaire américain prostalinien qui présente la déportation des peuples du Caucase par Staline en 1943-1944 comme une mesure humanitaire, ceux de la très poutinienne « historienne » russe Natalia Narochnitskaïa, selon qui la politique impérialiste et belliciste de George Bush aurait été inspirée par les trotskystes américains infiltrés (sic) dans la direction du Parti républicain à laquelle ils auraient dicté cette version… de la révolution permanente ; ou enfin ceux de l’essayiste américain Iouri Felchtinski présentant Donald Trump comme un très probable agent de Poutine !

Sciences sociales : Quelle scientificité ? (Bernard Lahire) TenL139 Je vais énoncer un ensemble de faits qui devraient vous sembler d’abord d’une grande banalité, voire même inintéressants et sans lien aucun avec le thème des sciences sociales. Et pourtant nous verrons ce soir combien il est fructueux de s’interroger sur les conséquences en cascades de ces simples observations.

Allons-y. Les humains sont des animaux, des organismes hétérotrophes (c’est-à-dire qui doivent consommer d’autres organismes pour se maintenir en vie). Leur système digestif autorise une certaine gamme d’alimentation à base de fruits, de graines et de chaire animale.

Les humains sont homéothermes, diurnes, mobiles, dioïques (ce terme vient de la botanique : il décrit une espèce où l’ont peut distinguer deux types d’individus en fonction de leur sexe). Ils présentent un léger dimorphisme sexuel, la fécondation se produit à l’intérieur du corps des femelles, la copulation est possible à n’importe quel moment de l’année sans période d’œstrus contrairement à leurs cousins les plus proches. Les humains ont une longue période de développement, de croissance, d’enfance, donc de dépendance, et une durée de vie longue comparée aux autres animaux de même taille.

En quête de lectures éclairantes ou inspirantes pour vos vacances ? La narratrice de ce roman, l’autrice peut-être, est intriguée par le fils d’un ami qui, alors que tout le monde se détend, se tient à l’écart pour coder. Elle est surtout fascinée par les liens qu’elle pressent entre l’écriture de code informatique et l’écriture littéraire. Elle décide de se former et d’apprendre le langage de programmation Python qui donne son titre au roman. Le récit joue sur les stéréotypes, aussi bien celui du geek incompréhensible pour le commun des mortels que celui de la littéraire dont la réflexion, fantasque et sans structure, s’emballe et diverge en permanence.

Mais Nathalie Azoulai découvre vraiment l’informatique et nous fait partager son apprentissage, passé au prisme de sa vision de littéraire. On apprend la représentation binaire des données, quelques éléments de programmation et de Python, on voit même passer la formule à la base du la connaissance romancée de quelques grandes figures de l’informatique, telles que Grace Hopper, John von Neumann ou Guido van Rossum qui a créé le langage Python.

‘La ciudad sin luz’: premoniciones árticas A pesar de generarle sentimientos encontrados, Iñigo Errejón llegó a hablar recientemente de una desolada orfandad al terminar La ciudad sin luz, primera parte de Mil ojos esconde la noche. No es de extrañar. La intensidad carnal de los personajes y situaciones que Juan Manuel de Prada recrea es tal, el ritmo que nos acoge en ese universo ficticio es tan vivo que muy bien se puede producir, al término de convivir con esos perfiles en hervor, la aflicción de un vacío. Quizá la sensación de orfandad se alimente finalmente de algo parecido al temblor de una emoción que en La ciudad sin luz late por todos los poros y, sin embargo, en la vida corriente hemos dejado languidecer.

Sustancias de origen Humano para uso médico y terapias avanzadas. Análisis de ADN para gestionar la pesca Analizamos el curso de la universidad de verano de la UPV-EHU Sustancias de Origen Humano: de las células a los medicamentos de terapias avanzadas con su directora, Cristina Egizabal, coordinadora de la Unidad de Terapias Avanzadas del Centro Vasco de Transfusión y Tejidos Humanos de Osakidetza y Jefa de Grupo de Terapia Celular, Células Madre y Tejidos del IIS Biobizkaia, Silvia Santos,  responsable del Banco de Tejidos y del laboratorio de tipaje del CVTTH, donde está centralizado el estudio de la compatibilidad de los donantes de médula ósea de la comunidad autónoma del País Vasco y el tipaje de las unidades de sangre de cordón, y Unai Silván, investigador Ikerbasque BCMaterials, donde su grupo trabaja con biomateriales inteligentes de uso sanitario.

Es posible que la necesidad social que llamamos ficción exista precisamente como sucedáneo de unas existencias expropiadas, puestas en consigna por el afán público de seguridad. De manera que necesitamos una transfusión artificial para inyectar la sangre que nos falta. En tal sentido, la novela de Prada cumple con creces este cometido médico de la narración contemporánea, pues durante días y días permite compartir la energía personal de un peligro que apenas es compatible con nuestro vigilante civismo. Hasta las insinuadas orgías sexuales entre Paul ÉluardGonzález-Ruano y su mujer prometen un encuentro que, si no envidia retrospectiva, suscita al menos la pasión por otra humanidad, esté poblada o no por perversiones insólitas. Al fin y al cabo, también para las perversiones necesitamos un alma que hoy parece en sordina.

El primer registro de simosáuridos de Egipto en el 10th SECAD meeting La Dra. María Jimena Rodriguez es investigadora del Instituto de Astrofísica de La Plata. Su carrera se centra en intentar entender los procesos de formación estelar y la vida temprana de las estrellas. Por ello estudia cúmulos estelares jóvenes en galaxias cercanas.

En esta conferencia TEDxRíodelaPlata2023 María Jimena Rodríguez descubre algunos secretos que esconden las estrellas. La astrónoma nos invita a explorar los misterios del espacio y nos cuenta lo que descubrieron gracias al telescopio James Webb.

Comet Interceptor. Hablamos con Luisa María Lara Hace siete años, Luisa María Lara López, investigadora en el Instituto de Astrofísica de Andalucía (CSIC), nos contó sus experiencias y el trabajo de su equipo durante la emocionante misión Rosetta y su encuentro con el cometa 67P/Churyumov-Guerasimenko en Hablando con Científicos. Ahora, vuelve para hablarnos de Comet Interceptor, un nuevo y fascinante proyecto que, si todo sale bien, se lanzará en 2029 con un destino muy especial.

La misión Rosetta de la ESA se centró en un cometa de periodo corto, uno de esos que viajan entre Júpiter y el Sol cada pocos años y que, como consecuencia de sus múltiples acercamiento a nuestra estrella, ha cambiado mucho con el tiempo. Comet Interceptor, en cambio, tiene una misión aún más ambiciosa: interceptar y estudiar un cometa o un objeto interestelar que se acerque al Sistema Solar por primera vez.

No podemos saber con mucha antelación cuándo nos visitará un cometa desde las regiones más lejanas del Sistema Solar, y es aún más difícil predecir la llegada de un objeto interestelar que proceda de otros lugares de la galaxia. De estos últimos, hasta ahora, tan solo hemos descubierto dos: 1I/ʻOumuamua y 2I/Borisov. Estudiar uno de estos cuerpos es un reto impresionante porque cuando son detectados por primera vez ya no hay tiempo para diseñar, construir y lanzar una misión espacial destinada a encontrarse con él. Entonces, ¿cómo logrará Comet Interceptor su objetivo?

Luisa María Lara lo explica con todo detalle. Para interceptar a uno de estos visitantes lejanos, Comet Interceptor debe ser una misión muy especial, diseñada para estar lista antes de conocer su destino exacto.